Elles ne sont que quatre mais si toutes sont réunies, alors votre projet a de sérieuses chances d’aboutir.
Un salarié repreneur témoigne : Fabien Hosteins, Loy et Cie
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Entretenir des relations de confiance avec vos salariés (et réciproquement)
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- Les relations entre vos salariés et vous-même sont de nature conflictuelle ?
- L’idée de participation des salariés aux décisions ou aux résultats vous est étrangère?
- Vous estimez que ceux-ci ne réuniront jamais les compétences et l’énergie pour pouvoir poursuivre l’œuvre accomplie ?
Alors mieux vaut oublier la transmission en Scop. Celle-ci repose en effet et d’abord sur une idée très simple : ceux qui vous ont aidé à constituer votre patrimoine sont à priori les mieux placés pour prendre la relève.
En effet, vous vous connaissez bien ; au fil du temps la confiance s’est installée entre vous et vous considérez qu’ils ont, eux aussi, contribué à votre succès. Ce qui ne sera jamais le cas d’un tiers
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Identifier celle ou celui qui pourrait vous succéder
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Ce n’est pas parce que dans une Scop les salariés associés vont devenir propriétaires de l’entreprise que celle-ci n’a pas besoin d’un dirigeant.
Comme toute entreprise, quelqu’un doit décider et assumer les décisions.
Ne cherchez pas pour autant quelqu’un qui vous ressemble, qui aurait toutes les qualités qui ont fait de vous l’entrepreneur que vous êtes devenu.
Il suffit qu’un salarié, sans doute déjà un cadre dirigeant, ait démontré à vos yeux, et à ceux des autres salariés, des qualités d’écoute, de pédagogie, et d’une certaine autorité pour que les principes d’une Scop fassent le reste.
Ce qui manquera à l’homme ou la femme que vous aurez choisi et aura accepté de relever le défi, le management participatif de la Scop et la volonté collective de réussir y pourvoiront. Sans oublier la formation (management, finance, gestion coopérative…) que le réseau des Scop pourra, si nécessaire, lui apporter.
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Ne pas se satisfaire exclusivement d'une opération financière
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Seule la valorisation de votre entreprise vous intéresse ? Dans ce cas, Il est probable que la transmission en Scop ne vous corresponde pas totalement. Non pas que vous n’obteniez pas un prix de cession équitable. Mais en limitant la transmission à une transaction purement financière, vous passez à côté d’autres avantages, plus difficilement quantifiables, qui vous apporteront de la sécurité et des satisfactions qui méritent d’être prises en compte.
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Etre prêt à consacrer du temps à la réussite de l'opération
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- Il faut 6 mois pour mettre en place la transmission d’une entreprise et sa transformation en Scop en 4 étapes (Lien vers les 4 étapes d’une transmission).
- Ce temps est consacré à mettre au point toutes les conditions managériales, juridiques, financières, humaines pour assurer le succès de l’entreprise transformée.
- C’est à peu près le temps qu’il vous faudra pour chercher et trouver un tiers repreneur qui vous offrira peut-être le bon prix, mais que vous ne connaissez pas.
A vous de comparer ces deux investissements en temps.
- De plus, dans le cas d’une transmission en Scop, vous pourrez, en accord avec les nouveaux salariés dirigeants décider d’une période de transition (Lien vers Pourquoi transmettre à ses salariés; raison §6) pendant laquelle vous pourrez accompagner l’entreprise dans la suite de son aventure.